Aujourd’hui, jeudi 9 février 2023, la déléguée interministérielle à la Sécurité routière Florence GUILLAUME a annoncé que la mise en service des 300 radars urbains – capables de détecter à la fois excès de vitesse, franchissement de feux ou encore téléphone au volant – qui devait avoir lieu d’ici la fin du mois de mars dans plusieurs villes françaises était reportée. Aucune nouvelle date n’a été arrêtée.

L’association « 40 millions d’automobilistes », qui lutte contre la répression automatisée à outrance, salue la position adoptée pour la déléguée interministérielle.

« Dans un contexte de sécurité routière plutôt favorable pour les automobilistes – l’accidentalité auto est en nette régression depuis plusieurs mois – et un contexte social particulièrement tendu, la mise en service de ces nouveaux radars ultraperfectionnés aurait été particulièrement mal perçue par les usagers », déclare Philippe NOZIÈRE, président de « 40 millions d’automobilistes ».

« Les mesures qui s’abattent au quotidien sur les automobilistes sont suffisamment lourdes et contraignantes pour ne pas en rajouter davantage : mise à mal du droit à la mobilité de chacun dans les Zones à faibles émissions (ZFE-m), effondrement du pouvoir-rouler lié à la flambée des prix des carburants… Si aujourd’hui une nouvelle étape était franchie dans la traque des automobilistes, il y a fort à parier que ces nouveaux radars représenteraient la goutte d’essence qui fait déborder le réservoir… La décision de Mme GUILLAUME est donc la bonne, et même la seule raisonnable », salue Pierre CHASSERAY, délégué général de l’association.