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Article N°25109
Pourquoi je ne prendrai jamais ma carte d’un parti politique.
Prendre la carte d’un parti politique implique, j’imagine, d’adhérer à l’ensemble de ses idées et du programme établi en accord avec ses adhérents durant les AG. J’imagine que c’est comme cela que ça se passe… Mais je ne peux rien affirmer car je n’ai jamais été adhérente d’un parti politique.
Mon souci est que je suis une personne libre de penser ce que je veux … enfin je le pensais et ce qui est sur c’est que je ne peux pas être d’accord avec l’ensemble des idées d’un parti, il y a forcément des points sur lesquels je suis en désaccord car je n’ai pas encore trouvé le programme du parti politique idéal, le Prince charmant des partis politiques qui satisferait ma vision idéale de la gestion de mon pays. Et puis je dois avouer que certaines idées d’autres partis me paraissent acceptables, voir intelligentes et applicables….
Et le problème est bien là, en période pré-électorale, je commets la faute extrême.
Et oui nous sommes dans cette période nauséabonde appelée aussi période pré-électorale.
C’est une période très particulière où liberté de penser et ouverture d’esprit sont des « gros mots ». Un genre de maladie honteuse que tu ne dois pas exposer au grand public et encore moins sur les réseaux sociaux. Ne surtout pas dire ce que tu penses, car tu vas t’attirer les foudres de guerre.
Mais voilà, mon handicap profond aujourd’hui, en période pré-électorale est d’être ce que je suis : Je me nourris de la différence des autres, je me fous de connaître ton orientation sexuelle, ton origine, tes habitudes alimentaires. Je veux connaître des passions et si elles ne me conviennent pas, je ne les partagerais pas avec toi, mais ce sont tes passions et je n’ai pas le droit de te juger. Je veux connaître tes idées politiques et si nous ne sommes pas d’accord, nous débattrons sans combattre, je suis libre de penser ce que je veux et tu es libre de penser ce que tu veux.
Je veux préserver la planète, réduire les inégalités, pouvoir entreprendre, donner un avenir à nos enfants, gagner de l’argent et même beaucoup d’argent et donc payer beaucoup d’impôt. Je crois en l’intégration, l’éducation, la mixité et la parité, la responsabilisation. Je crois fermement en la force économique, sociale et culturelle de notre ruralité, je ne supporte plus que la France décisionnaire, novatrice ne soit que Paris. En résumé, je suis une citoyenne lambda.
Sauf qu’en période pré-électorale, je n’ai pas le droit de le dire.
Et pourtant non je ne trahis mon courant politique si je ne suis pas d’accord avec un point, non je ne suis pas une paria si je m’oppose à une idée.
Non je ne suis pas une « hors caste » si je donne un avis contraire
Je suis tout simplement une citoyenne lambda qui a juste une idée contraire.
J’invite les politiques à venir parler aux citoyens, pas ceux de votre entourage, pas ceux de votre parti, les autres, nous les autres, ceux qui font la majorité et ceux qui ne vont plus voter, nos jeunes qui ne croient plus en rien et qui n’ont aucune vision d’avenir.
Mais surtout par pitié (j’en suis là, à implorer votre pitié), nous sommes en France, pays des Lumière et de la devise LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE, respectez ma liberté de penser.
Enfin pour terminer, une question qui me hante, si votre ouverture d’esprit en période pré-électorale est réduite à néant, que je n’ai pas le droit d’exprimer mes idées, qu’en sera-t-il si vous êtes élus ????
Et puis je souhaitais vous dire, que la vision de la politique pour nous, citoyens lambda, est dramatique. La vue de notre côté, ressemble plus à une farce burlesque où les joutes verbales sont dignes d'un vaudeville et nous freine à avoir confiance en vous. Nous rêvons de sérénité, vous nous offrez un ring de boxe.....
Mes écrits n’engagent que moi, mes idées aussi.
Je tiens aussi à rappeler, pour ceux qui en doutent, que je suis une personne responsable et que quand je publie, envoie un mail, je n’ai nul besoin que l’on vienne me souffler les idées ou dicter le texte. Je suis une grande fille avec mes propres idées. Je vous promets, j’arrive à réfléchir par moi-même….
Crédit image https://pixabay.com/fr/users/tumisu-148124/
Et le problème est bien là, en période pré-électorale, je commets la faute extrême.
Et oui nous sommes dans cette période nauséabonde appelée aussi période pré-électorale.
C’est une période très particulière où liberté de penser et ouverture d’esprit sont des « gros mots ». Un genre de maladie honteuse que tu ne dois pas exposer au grand public et encore moins sur les réseaux sociaux. Ne surtout pas dire ce que tu penses, car tu vas t’attirer les foudres de guerre.
Mais voilà, mon handicap profond aujourd’hui, en période pré-électorale est d’être ce que je suis : Je me nourris de la différence des autres, je me fous de connaître ton orientation sexuelle, ton origine, tes habitudes alimentaires. Je veux connaître des passions et si elles ne me conviennent pas, je ne les partagerais pas avec toi, mais ce sont tes passions et je n’ai pas le droit de te juger. Je veux connaître tes idées politiques et si nous ne sommes pas d’accord, nous débattrons sans combattre, je suis libre de penser ce que je veux et tu es libre de penser ce que tu veux.
Je veux préserver la planète, réduire les inégalités, pouvoir entreprendre, donner un avenir à nos enfants, gagner de l’argent et même beaucoup d’argent et donc payer beaucoup d’impôt. Je crois en l’intégration, l’éducation, la mixité et la parité, la responsabilisation. Je crois fermement en la force économique, sociale et culturelle de notre ruralité, je ne supporte plus que la France décisionnaire, novatrice ne soit que Paris. En résumé, je suis une citoyenne lambda.
Sauf qu’en période pré-électorale, je n’ai pas le droit de le dire.
Et pourtant non je ne trahis mon courant politique si je ne suis pas d’accord avec un point, non je ne suis pas une paria si je m’oppose à une idée.
Non je ne suis pas une « hors caste » si je donne un avis contraire
Je suis tout simplement une citoyenne lambda qui a juste une idée contraire.
J’invite les politiques à venir parler aux citoyens, pas ceux de votre entourage, pas ceux de votre parti, les autres, nous les autres, ceux qui font la majorité et ceux qui ne vont plus voter, nos jeunes qui ne croient plus en rien et qui n’ont aucune vision d’avenir.
Mais surtout par pitié (j’en suis là, à implorer votre pitié), nous sommes en France, pays des Lumière et de la devise LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE, respectez ma liberté de penser.
Enfin pour terminer, une question qui me hante, si votre ouverture d’esprit en période pré-électorale est réduite à néant, que je n’ai pas le droit d’exprimer mes idées, qu’en sera-t-il si vous êtes élus ????
Et puis je souhaitais vous dire, que la vision de la politique pour nous, citoyens lambda, est dramatique. La vue de notre côté, ressemble plus à une farce burlesque où les joutes verbales sont dignes d'un vaudeville et nous freine à avoir confiance en vous. Nous rêvons de sérénité, vous nous offrez un ring de boxe.....
Mes écrits n’engagent que moi, mes idées aussi.
Je tiens aussi à rappeler, pour ceux qui en doutent, que je suis une personne responsable et que quand je publie, envoie un mail, je n’ai nul besoin que l’on vienne me souffler les idées ou dicter le texte. Je suis une grande fille avec mes propres idées. Je vous promets, j’arrive à réfléchir par moi-même….
Crédit image https://pixabay.com/fr/users/tumisu-148124/
Gaelle Laborie
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