Tout d’abord, je ne vais pas vous mentir. Depuis la lecture de Riquet m’a tuer, j’avais envie de retrouver Paolo Fragoni. Il y a comme ça des personnages principaux que nous avons l’impression de connaître, et que nous attendons de revoir avec plaisir. Paolo Fragoni fait partie de ceux-là pour moi.
Mais cette nouvelle rencontre dépendait d’Yves Carchon. C’est lui qui écrit et qui décide si Paolo va faire son retour, et si le voile se lèvera un peu plus sur sa vie.
La lecture du Dali noir a répondu à mes attentes et bien plus.
Cette fois, Yves Carchon nous peint un roman sombre, comme une toile, et ce sombre rend la lumière encore plus vive. Dans cette histoire, Paolo Fragoni, un privé pas comme les autres, va devoir, dans une intrigue finement ciselée, faire face à une partie de sa vie qui est longtemps, trop longtemps restée dans l’ombre.
Lorsque l’enquête nous entraîne dans le Paris des années 30, (il faut saluer le travail de documentation qu’Yves Carchon a effectué lors de son travail d’écriture), Paolo n’imagine pas que sa mère va surgir de cette époque... C’est là que l’imagination de l’écrivain prend le pas sur la réalité avec une grande justesse.
Au final, ce livre est bien plus qu’un simple polar, c’est une pépite d’émotions au milieu d’une traque mouvementée.
Une lecture que vous devez faire votre sans hésitation. Ne vous privez pas de cet excellent moment de lecture !