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Législatives 2022- GARD (30) : La candidate de la Ruralité dénonce la désertification médicale qui frappe durement le monde rural.

| Reportage | [Santé] Déserts Médicaux | Divers | Vu 7232 fois
[sarah AUSSEIL] Vidéo N°20607
En raison d 'une politique de saccage du service public, d ' absence de planification des métiers de la santé et de manque d écoute du terrain, il n y a, et il y aura une PENURIE de medecins en milieu rural. Les solutions apportées, si elles ont du mérite, sont pour le moment nettement nsuffisantes et bien précaires. 
[sarah AUSSEIL]

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  • VaeVictis :05/06/2022 13:31:46 L’hôpital au bord de l’effondrement, à Bordeaux, Paris, IDF…. Le Parisien observe en effet que « 18.000 personnes sont victimes d’accident vasculaire cérébral chaque année en région parisienne. La fermeture de lits dans plus de la moitié des unités spécialisées laisse craindre aux professionnels une perte de chances pour les patients ».
    Carole Sterlé relève ainsi que « c’est comme si tous les voyants repassaient au rouge, les uns après les autres. Maternités, urgences, services de pointe… Comme jamais encore depuis l’épidémie de Covid-19, les alertes repartent de toute part, avec cette équation lancinante : manque de personnel, fermeture de lits ».
    L’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), « qui gère 38 hôpitaux en Île-de-France », fait savoir qu’« il y a mille infirmiers de moins qu’il y a un an, ce qui conduit à la fermeture d’environ 14% à 16% de lits, contre 4% à 5% habituellement ».
    Carole Sterlé relève que « certains services sont pénalisés dans des proportions encore plus fortes, comme c’est le cas pour la « filière AVC », représentée par 21 établissements franciliens, publics et privés. Plus d’un lit sur cinq est fermé ».
    La journaliste rappelle que ces unités neurovasculaires (UNV) « fonctionnent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. C’est là que sont admises les victimes d’accident vasculaire cérébral (AVC), un tiers de la capacité environ étant réservée aux soins intensifs. Elles réunissent une équipe pluridisciplinaire de médecins, infirmiers, aides-soignants, kinésithérapeutes, orthophonistes, ergothérapeutes… qui ensemble limitent les risques de décès et les séquelles de l’accident »
    Carole Sterlé note que « 133 lits sont fermés en ce mois de mai sur un dispositif de 591 lits au total sur l’Île-de-France, soit 11 lits de moins encore qu’en mars. À l’hôpital Bichat (AP-HP), 24 lits sur 28 ont été fermés. 650 à 700 patients y étaient hospitalisés pour AVC, par an, quand l’unité était au complet. Il ne reste que 4 lits en soins intensifs ».
    La journaliste continue : « 19 lits fermés sur 36 à Sainte-Anne, 19 sur 35 à Lariboisière (AP-HP), 18 sur 48 à la Pitié-Salpêtrière - Saint-Antoine (AP-HP), 11 sur 33 au Kremlin-Bicêtre (AP-HP), 10 sur 26 à l’hôpital privé Foch, 16 sur 48 au CH Sud Francilien… ».
    Elle précise que « dans Paris intra-muros, il n’y a que le privé qui échappe aux fermetures. […] Des hôpitaux publics, en dehors de Paris, arrivent aussi à garder lits et personnel, en périphérie, comme l’hôpital Ballanger à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), 32 lits ouverts pour les AVC, 150 patients par mois ».
    Carole Sterlé explique qu’« avec une densité de 1006 infirmiers pour 100.000 habitants en 2022, l’Île-de-France est en dessous de la moyenne nationale (1151 pour 100.000 habitants). Trois ans après leur diplôme, 20% des infirmiers formés en Île-de-France partent ailleurs. Les initiatives à renfort de primes ou d’allocations d’étude pour fidéliser les futurs diplômés suffiront-elles à inverser la tendance ? ».
    Un neurologue observe que « des patients sont inévitablement rebasculés sur des services d’urgence non spécialisés, qui n’ont pas les thérapeutiques de pointe », et souligne que « chaque minute compte ».
    La Dr Sophie Crozier, du service des urgences cérébrovasculaires à la Pitié-Salpêtrière (Paris), indique pour sa part que « c’est une perte de chances énorme ! ».
    Carole Sterlé rappelle qu’« en novembre déjà, l’ensemble des chefs de service des UNV d’Île-de-France avaient adressé un courrier au ministre de la Santé d’alors, Olivier Véran, neurologue également, ainsi qu’à la présidence de la République, au Premier ministre, à la directrice de l’ARS d’Île-de-France, au directeur de l’AP-HP, pour alerter sur la gravité de la situation et ces pertes de chances pour les patients ».
    Le médecin observe : « Nous n’avons eu aucune réponse. Si on se sentait écoutés, il y aurait moins de désespoir ».
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