Quand on est jeune et qu'on veut ou doit bouger, et pas encore le permis, difficile en miilieu rural ...
Si Maman et Papa sont disponibles, et qu'on a Maman ET Papa, tout va bien ...
Et encore.
Mais 32 % des jeunes ruraux ne peuvent pas suivre les études de leur choix. Faute notamment de transports. Avez vous essayé de faire Caissargues - Rodilhan, ou Bellegarde - Bouillargues en bus ? S'il y en a un, c est une fois par jour...Sinon il faut repasser par Nîmes.
De même pour les sorties scolaires : amener els él§-ève svers la culture est compliqué quand le moindre bus pour 60 élèves coûte entre 400 et 600 euros et que les budgets toujours plus étiques des établissements scolaires ne permettent pas de les financer. il existe donc une
grande inégalité de chances entre les jeunes des villes et les ruraux.
Rien que pour faire un stage en Troisième, de nombreux élèves doivent renoncer et prebdre un stage moins intéressant parce que tout simlplement ils ne peuvent s ' y rendre.
Et on a fermé des petotes lignes de chemin de fer. Des grandes aussi.
Par exemple la fermeture de la ligne Nîmes - Genève, estimée non rentable.
Si on veut vraiment developper le territoire, cela passse par le renforcement d'un maillage de transport, bus ou train.
Le Mouvement de la Ruralité voudra développer les réseaux autour des villes moyennes. Afin de permettre des déplacements non seulement des jeunes, mais aussi vers les hôpitaux et les centres artistiques.
[sarah AUSSEIL]