S’il a joué dans presque tous les genres - policiers, romantiques, guerre, aventure ou film historique - il incarne pour tous les spectateurs le mythe du western. Propulsé star en 1939 avec La chevauchée fantastique tourné dans les décors de Monument Valley, il reste un héros de l’Ouest jusqu’à son dernier film Le dernier des géants en 1975.
Mais le mythe John Wayne se résume en trois autres westerns.
En 1956, John Ford le fait tourner pour la dixième fois depuis La chevauchée fantastique dans La prisonnière du désert. Le cinéaste sait depuis La rivière rouge d’Howard Hawks que John Wayne – The Duke est un bien meilleur acteur qu’il ne le croyait. Par son apparition et sa disparition mythiques de l’écran, le 1m93 de Wayne incarne Ethan Edwards, l’un des personnages les plus ambigus qu’il ait eu à incarner, loin des héros positifs habituels qui lui vont si bien d’habitude, même quand il joue un bandit comme dans Le fils du désert en 1948. Ethan est un ancien officier sudiste, mercenaire pour l’armée du Mexique, amoureux de la femme qui a épousé son frère, arrogant, imbus de sa personne et raciste envers les Indiens. Mais Ethan est aussi charismatique, opiniâtre et parle la langue de ses ennemis. Wayne propose un jeu tout en nuances. (...)
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